TROPISME

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EXPOSITION 4 FEMMES

MAROC MALI FRANCE

Cette exposition est issue de l’invitation de 4 artistes africaines ou afro-descendantes à collaborer entre elles, 4 femmes aux techniques de création différentes mais complémentaires, 4 sensibilités qui ont en commun de questionner à travers leurs œuvres la place de la femme en Afrique, la notion d’identité, de récit et de mémoire. Autant de questionnements qui continuent parfois à déranger.
D’un côté, Fatoumata Diabaté et Hélène Jayet, toutes deux installées à Montpellier. Elles ont en commun la photographie, comme point de départ d’un univers qui s’ouvre à d’autres disciplines.
De l’autre, Khadija Tnana et Ghislaine Ouazanni, figures actives et engagées basées au Maroc, reconnues pour leur liberté de ton et d’expression.

Ce projet est avant tout la possibilité de faire exister la rencontre entre ces 4 singularités à travers une résidence croisée organisée sur l’été 2023. Photo, dessin, peinture, textile, tissage, texte... à travers toutes ces techniques, ces 4 artistes composent un récit choral autour de la condition féminine africaine actuelle, marquée par mille contradictions.

 

INAUGURATION LE MERCREDI 11 OCTOBRE A LA HALLE TROPISME
Entrée libre

 

 

GHIZLANE OUAZZANI

Ghizlane Ouazzani a rejoint le monde de l’art à travers une très ancienne technique d’amalgame de textiles naturels. Ni tissé ni cousu, l’eau chaude et le savon beldi sont ses outils. Elle se définie comme artisane d’art et gardienne de patrimoine. A partir de laines de l’atlas marocains et de mérinos italiens, elle compose des oeuvres à la fois terrestres et spirituelles, qui questionnent des métiers qui disparaissent petit à petit, des métiers le plus souvent réalisés par des petites mains, des mains de femmes. « Regardez ces mains ! C’est dans nos mains que l’esprit se fait chair, elles trahissent toujours notre plus secrète vérité ». Dans son travail, les mains sont le miroir de l’âme. C’est dans les mains que la vie quotidienne et la poésie de la vie se rencontrent.

 

FATOUMATA DIABATÉ

Née en 1980 au Mali, Fatoumata Diabaté fait ses premières armes au Centre de Formation Audiovisuel Promo-Femmes de Bamako. En 2002, elle intègre le Centre de Promotion pour la Photographie de Bamako (CFP) qui vise à professionnaliser les photographes maliens. Là, elle se perfectionne dans la photographie argentique en noir et blanc.

Invitée par de nombreux festivals, son travail a fait depuis l’objet de plusieurs expositions collectives et individuelles au Mali, en France et à l’étranger. Elle obtient plusieurs récompenses, dont le Prix Afrique en Création de l’Association française d’Action Artistique (AFAA) et a été lauréate 2020 des Résidences Photographiques du Quai Branly. En 2021, elle est invitée à exposer dans le cadre d’Africa 2020 en marge du sommet Afrique France de

Montpellier. En septembre 2022, elle expose à la BnF à Paris dans le cadre de la réouverture du site Richelieu.

Inspirée par le travail de Malik Sidibé, elle crée son propre studio ambulant qu’elle promène dans le monde entier : le Studio Photo de la Rue.

Attirée par le portrait et la photographie humaniste et sociale, son travail porte

principalement sur les femmes et les jeunes générations. La tradition orale, les croyances, et la question de la transmission, guident ses recherches depuis toujours. Depuis 2017, elle préside l’Association des Femmes Photographes et Artistes du Mali (AFPAM).

 

KHADIJA TNANA

Née en 1945 à Tétouan, Khadija Tnana est universitaire et ancienne élue locale, qui a occupé le poste d’adjointe au maire de Fès, chargée de la culture de 1983 à 1992. En 1993 elle rompt avec la politique sans renoncer à ses engagements pour se consacrer à la peinture. Autodidacte, Tnana a néanmoins toujours peint en dilettante. Sa première exposition personnelle a lieu en

1993.


Elle est l’ex présidente de l’association Forum de la créativité féminine et membre-fondateur de Ras el Hanout, groupement d’artistes des deux rives de la Méditerranée qui prône les échanges culturels. Elle vit et travaille à Jbel Zemzem dans la région de Tanger - Tétouan.


Khadija Tnana se situe dans un courant figuratif expressionniste. Ses peintures traitent du problème de la femme. Le thème du corps est récurrent chez elle, dominé par le sexuel, l’érotique. Sa mémoire est marquée par les scènes de hammam, traversées de corps gros ou maigres, lourds, fatigués ou agiles. Elle aborde également le thème de la mort, de l’émigration clandestine (représente des émigrés noyés dans la méditerranée, visages entassés, yeux et bouches béants), de l’Intifada. Mais c’est toujours le corps, le corps qui souffre, qui se meurt dans des tons de noir, de marron ou de bleu.


L’artiste utilise des matériaux naturels, terre, tissu, bois, papier, café. Elle utilise les supports les plus divers : carton, bois, papier, tissus et autres. Elle avait retrouvé des registres de la fin du 19ème siècle et en a fait sa série des palimpsestes. L’artiste exprime par ses oeuvres provocatrices l’injustice, le tragique de la condition féminine et l’irresponsabilité politique et sociale. Le passé politique de Khadija Tnana semble l’avoir rattrapé dans son parcours d’artiste. Ses oeuvres expriment sa fibre féministe et révoltée.

 

 

HÉLÈNE JAYET AKA SOLANGE

Plasticienne et photographe française originaire du Mali, Hélène Jayet a débuté son éducation artistique à l’école des Beaux-Arts de Montpellier, puis s’est formée en graphisme, en photographie et en photojournalisme à Paris. Ses recherches photographiques débutent par une étude du cheveu afro, réalisée au gré des rencontres, ses modèles ayant pour point commun leurs origines africaines.

Cette première enquête, Chin-up – colored only!, nous plonge dans une histoire iconographique africaine que la colonisation a transformée en une série d’actes de prédation, et propose une sortie par le haut… En levant le menton !

Depuis ce travail, l’artiste a renoué avec le dessin et développé une nouvelle écriture. Partant d’images glanées dans des ouvrages historiques, photographiques ou sur la toile, Hélène Jayet réinterprète, noircissant son Canson, point par point, jusqu’à brouiller l’image d’origine, et nous obliger au

recul. Les photographies de l’artiste ont, elles, été exposées au festival de La Gacilly, à la Fondation Zinsou au Bénin, aux Rencontres photographiques de

Guyane, aux biennales de Bamako et de Dakar, ainsi qu’au Macaal de Marrakech, au musée BOZAR de Bruxelles ou encore à l’Afrikan Museum, aux Pays-Bas.

 

 

HORAIRES DE L'EXPO : 

Mercredi - Vernissage 18h › 20h 
Jeudi - 15h › 20h
Vendredi - 15h › 23h 
Samedi - 14h › 20h 
Dimanche - 10h › 15h 

 

 

Visite guidée et traduites en LSF 

Visite prévue le samedi 14 octobre à 17h


Lien d’inscription gratuit 

 

 

Toute information complémentaire à cette adresse ldemarcillac@illusion-macadam.fr

 

 

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la première édition de la Biennale Euro Africa de Montpellier coproduite par la Halle Tropisme.

 

 


 

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Mardi › Vendredi : 9h30 › 1h

Samedi : 14h › 1h

Dimanche : 11h > 16h

 

Les horaires peuvent changer en fonction de la programmation et des privatisations. Consultez-les avant de venir.

 

 

 

 

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